En premier lieu, il est bon de rappeler que la votation porte sur le fait de laisser à l'armée le droit d'utiliser son propre budget pour remplacer les avions existants. Ceci dès 2030 et pour au minimum une trentaine d'années.
Refuser cette votation ne signifie pas renoncer à la défense aérienne ou à police aérienne. La défense aérienne et la police aérienne sont inscrites dans la Constitution et sont du devoir de l'armée suisse. Donc l'armée suisse devra trouver d'autres moyens pour assurer ces deux aspects. Et il n'y pas beaucoup de variantes : il faudra laisser d'autres pays le faire à notre place.
Outre l'aspect financier et l'aspect neutralité, l'aspect écologique sera lui aussi catastrophique, puisque à la place de décoller depuis la Suisse, ces avions devront décoller depuis l'étranger, et donc dépenser encore plus de carburant pour venir chez nous.
Dans le cas d'un espace aérien restreint, cela signifie des avions étrangers continuellement en vol au dessus de nos têtes, et, une fois de plus, une aberration écologique.
Quant aux nombres d'appareils, la fabrication, les déchets, etc, il faut bien se dire une chose : si ce n'est pas nous qui les achetons pour nous, ce sont les autres pays qui les achèterons pour nous louer leurs prestations, en tout cas, sur le long terme, cela reviendra au même.
En résumé, voter OUI, c'est voter écologique, car :
- Moins de durée de vol
- Moins de post-combustion nécessaire pour rejoindre notre espace aérien au plus vite
- Moins de longs survols